Joël de Rosnay (né le 12 juin 1937 à l'Île Maurice[1]) est, à l'origine, un biologiste français, d'abord spécialiste des origines du vivant et des nouvelles technologies, puis en systémique et en futurologie (ou prospective).
Docteur ès sciences, il effectua trois ans de recherche et d'enseignement (biochimie et informatique) au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ancien directeur des applications de la recherche à l'Institut Pasteur, puis directeur de la prospective et de l'évaluation de la Cité des sciences et de l'industrie de La Villette.
À partir des années 1980, il publie plusieurs ouvrages de vulgarisation et de prospective. Il fonde une société de conseil dont il est actuellement président (Biotics International) tout en restant conseiller du président de la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette. Il a créé AgoraVox en mai 2005 avec son associé Carlo Revelli.
Joël de Rosnay est également un pionnier du surf en France, sport qu'il pratique régulièrement. Dans sa jeunesse, il a même eu l'occasion d'enseigner le surf à l'actrice Catherine Deneuve[2]. Fils du peintre Gaëtan de Rosnay, frère d'Arnaud de Rosnay, marié à Stella Jebb[3], père de Tatiana de Rosnay, écrivaine née en 1961, Cécilia de Rosnay et d'Alexis de Rosnay.
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Le transhumanisme est un mouvement culturel et intellectuel international prônant l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Le transhumanisme considère certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables. Dans cette optique, les penseurs transhumanistes comptent sur les biotechnologies et sur d'autres techniques émergentes. Les dangers comme les avantages que présentent de telles évolutions préoccupent aussi le mouvement transhumaniste[1].
Le terme « transhumanisme » est symbolisé par « H+ » (anciennement « >H »[2]) et est souvent employé comme synonyme d'« amélioration humaine ». Bien que le premier usage connu du mot « transhumanisme » remonte à 1957, son sens actuel trouve son origine dans les années 1980, lorsque certains futurologues américains ont commencé à structurer ce qui est devenu le mouvement transhumaniste. Les penseurs transhumanistes prédisent que les être humains pourraient être capables de se transformer en êtres dotés de capacités telles qu'ils mériteraient l'étiquette de « posthumains »[1]. Ainsi, le transhumanisme est parfois considéré comme un posthumanisme ou encore comme une forme d'activisme caractérisé par une grande volonté de changement et influencé par les idéaux posthumanistes[3].
La perspective transhumaniste d'une humanité transformée a suscité de nombreuses réactions, tant positives que négatives, émanant d'horizons de pensée très divers. Francis Fukuyama a ainsi déclaré, à propos du transhumanisme, qu'il s'agit de l'idée la plus dangereuse du monde[4], ce à quoi un de ses promoteurs, Ronald Bailey, répond que c'est, au contraire, le « mouvement qui incarne les aspirations les plus audacieuses, courageuses, imaginatives et idéalistes de l'humanité »[5].
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