Dossier du Ministère de l'Industrie
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Extrait :
La France, un nouvel eldorado pour les investissements en biotechnologies
Si l’adoption du statut de la Jeune Entreprise Innovante (JEI) début 2004, vaut à la France d’être la locomotive de l’incitation
fiscale à l’innovation en Europe, cela ne constitue aujourd’hui que l’un des éléments d’un paysage centré autour de
l’attractivité pour les investissements en biotechnologie.
La France compte aujourd’hui près de 400 entreprises de biotechnologies : grâce à l’instauration de la loi sur la
recherche et l’innovation de juillet 1999, qui a incité les chercheurs français à tenter l’aventure de la création d’entreprise, le
nombre de bio-entrepreneurs est en croissance constante.
En dépit des difficultés économiques auxquelles elles ont été confrontées, les PME françaises ont accru leurs forces vives.
Selon une enquête du LEEM (Les entreprises du médicament), les PME du secteur emploient 45 % des quelque 20 000
personnes actives dans les biotechnologies liées à la santé, 55 % étant intégrées dans les laboratoires de grandes entreprises
pharmaceutiques. Les données de l’enquête Panorama 2007 de France Biotech portant sur une centaine d’entreprises de
biotechnologie, soit un quart du total des entreprises identifiées, mais la majorité des effectifs, des produits et des
investissements, montrent que le nombre d’emplois dans ces entreprises a augmenté de 30 % entre 2003 et 2006. Les
part des employés en R&D dans les effectifs des PME s’élève à plus de 60 %,et elle croît plus vite que le total des effectifs,
signe sans doute de l’impact du statut de JEI.
En 2006, trois quarts des PME françaises de biotechnologie bénéficient du statut JEI, qui exonère totalement de charges
sociales leurs effectifs impliqués dans des projets de R&D.Avec l’économie réalisée,qui représente environ 20 % de la masse
salariale, ces entreprises ont réinvesti dans le recrutement de personnels hautement qualifiés, une majorité a engagé
de nouveaux projets de R&D et beaucoup ont acquis des équipements plus performants.
Après le début des années 2000, moins favorables aux marchés boursiers, la dynamique financière du secteur des
biotechnologies sur le territoire français a fait depuis 2005 un retour en force, avec pas moins de 13 entreprises françaises
cotées à la fin de l’année 2007, dont 9 introductions ces trois dernières années. L’année 2007 a été particulièrement rythmée
avec l’entrée (IPO) ou le refinancement (SPO) en bourse de dix entreprises sur Euronext ou Alternext : Cellectis, NicOx,
Metabolic Explorer, Genoway, ExonHit, Transgene, Vivalis, BioAlliance Pharma, Eurofins et Hybrigenics.
fiscale à l’innovation en Europe, cela ne constitue aujourd’hui que l’un des éléments d’un paysage centré autour de
l’attractivité pour les investissements en biotechnologie.
La France compte aujourd’hui près de 400 entreprises de biotechnologies : grâce à l’instauration de la loi sur la
recherche et l’innovation de juillet 1999, qui a incité les chercheurs français à tenter l’aventure de la création d’entreprise, le
nombre de bio-entrepreneurs est en croissance constante.
En dépit des difficultés économiques auxquelles elles ont été confrontées, les PME françaises ont accru leurs forces vives.
Selon une enquête du LEEM (Les entreprises du médicament), les PME du secteur emploient 45 % des quelque 20 000
personnes actives dans les biotechnologies liées à la santé, 55 % étant intégrées dans les laboratoires de grandes entreprises
pharmaceutiques. Les données de l’enquête Panorama 2007 de France Biotech portant sur une centaine d’entreprises de
biotechnologie, soit un quart du total des entreprises identifiées, mais la majorité des effectifs, des produits et des
investissements, montrent que le nombre d’emplois dans ces entreprises a augmenté de 30 % entre 2003 et 2006. Les
part des employés en R&D dans les effectifs des PME s’élève à plus de 60 %,et elle croît plus vite que le total des effectifs,
signe sans doute de l’impact du statut de JEI.
En 2006, trois quarts des PME françaises de biotechnologie bénéficient du statut JEI, qui exonère totalement de charges
sociales leurs effectifs impliqués dans des projets de R&D.Avec l’économie réalisée,qui représente environ 20 % de la masse
salariale, ces entreprises ont réinvesti dans le recrutement de personnels hautement qualifiés, une majorité a engagé
de nouveaux projets de R&D et beaucoup ont acquis des équipements plus performants.
Après le début des années 2000, moins favorables aux marchés boursiers, la dynamique financière du secteur des
biotechnologies sur le territoire français a fait depuis 2005 un retour en force, avec pas moins de 13 entreprises françaises
cotées à la fin de l’année 2007, dont 9 introductions ces trois dernières années. L’année 2007 a été particulièrement rythmée
avec l’entrée (IPO) ou le refinancement (SPO) en bourse de dix entreprises sur Euronext ou Alternext : Cellectis, NicOx,
Metabolic Explorer, Genoway, ExonHit, Transgene, Vivalis, BioAlliance Pharma, Eurofins et Hybrigenics.