Publication: Octobre 2010
ETUDE REALISEE PAR TNS OPINION & SOCIAL A LA
DEMANDE DE LA DIRECTION GENERALE DE LA RECHERCHE
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2.6 Approbation de la recherche sur les cellules souches, de la recherche sur
les animaux transgéniques et la thérapie génique
Les cellules souches sont présentes dans la plupart, si non dans tous, les organismes
multicellulaires. Il existe deux types principaux de cellules souches : les cellules
souches embryonnaires, qui peuvent potentiellement se développer pour devenir
n’importe quel type de tissus spécialisés et les cellules souches adultes, qui sont des
cellules d'un type déterminé permettant de réparer l'organisme et de remplacer les
cellules spécialisées présentes dans les organes à régénérer. Dans ce chapitre, nous
analyserons le niveau d'approbation de la recherche impliquant ces deux types de
cellules souches.
Nous examinerons également le degré d'approbation de la recherche sur les animaux
transgéniques qui a recours, entre autres, aux techniques impliquant des cellules
souches embryonnaires dans le but de générer des organes et des tissus à partir
d’organisme animal, au profit de la santé humaine. Enfin, nous nous pencherons sur
l'approbation du public concernant la thérapie génique humaine dans la mesure où
l'intervention directe sur le génome humain est susceptible de guérir des maladies
génétiques ou de renforcer l'immunité.
ETUDE REALISEE PAR TNS OPINION & SOCIAL A LA
DEMANDE DE LA DIRECTION GENERALE DE LA RECHERCHE
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2.5 Notoriété de la médecine régénérative
La médecine régénérative est le processus qui consiste à créer des tissus vivants,
fonctionnels, destinés à réparer ou à remplacer des tissus ou des organes
endommagés à cause de l’âge, d’une maladie, d’un accident ou d’un défaut congénital.
Ce domaine contient la promesse de la régénération des tissus et des organes
endommagés, de la capacité des scientifiques à générer des tissus et des organes en
laboratoire et à les implanter dans l’organisme. Cette évolution devrait finalement
permettre de résoudre le problème de la pénurie de donneurs et du rejet des greffes.
Comme toute nouvelle science, la médecine régénérative n’a pas manqué de susciter
des préoccupations sur la sûreté, ainsi que d’ordre moral et éthique. En particulier,
certains pensent que la médecine régénérative pourrait être utilisée pour estomper la
limite entre le traitement des maladies et des organes endommagés et l’amélioration
par la médecine par le développement d’organes offrant des capacités supérieures.
Pour étudier l’opinion des Européens à l’égard de la médecine régénérative, nous
avons expliqué aux répondants qu’elle ne concerne pas seulement le développement
de traitements pour les personnes malades, mais également la recherche de méthodes
permettant d’améliorer les performances des personnes saines, par exemple accroître
la concentration ou la mémoire. L’étude examine tout d’abord dans quelle mesure les
Européens approuvent la médecine régénérative33.
– Approbation de la médecine régénérative, tant qu’elle est strictement réglementée –
De façon générale, seul un Européen sur dix (11%) approuve cette pratique sans
envisager la nécessité de la réglementer d’une façon ou d’une autre, tandis que 44%
d’entre eux l’accepteraient tant qu’elle est strictement réglementée par la loi. 17% des
Européens la désapprouvent en toutes circonstances, tandis que 20% ne
l’approuveraient que dans des cas très particuliers.
La médecine régénérative est le processus qui consiste à créer des tissus vivants,
fonctionnels, destinés à réparer ou à remplacer des tissus ou des organes
endommagés à cause de l’âge, d’une maladie, d’un accident ou d’un défaut congénital.
Ce domaine contient la promesse de la régénération des tissus et des organes
endommagés, de la capacité des scientifiques à générer des tissus et des organes en
laboratoire et à les implanter dans l’organisme. Cette évolution devrait finalement
permettre de résoudre le problème de la pénurie de donneurs et du rejet des greffes.
Comme toute nouvelle science, la médecine régénérative n’a pas manqué de susciter
des préoccupations sur la sûreté, ainsi que d’ordre moral et éthique. En particulier,
certains pensent que la médecine régénérative pourrait être utilisée pour estomper la
limite entre le traitement des maladies et des organes endommagés et l’amélioration
par la médecine par le développement d’organes offrant des capacités supérieures.
Pour étudier l’opinion des Européens à l’égard de la médecine régénérative, nous
avons expliqué aux répondants qu’elle ne concerne pas seulement le développement
de traitements pour les personnes malades, mais également la recherche de méthodes
permettant d’améliorer les performances des personnes saines, par exemple accroître
la concentration ou la mémoire. L’étude examine tout d’abord dans quelle mesure les
Européens approuvent la médecine régénérative33.
– Approbation de la médecine régénérative, tant qu’elle est strictement réglementée –
De façon générale, seul un Européen sur dix (11%) approuve cette pratique sans
envisager la nécessité de la réglementer d’une façon ou d’une autre, tandis que 44%
d’entre eux l’accepteraient tant qu’elle est strictement réglementée par la loi. 17% des
Européens la désapprouvent en toutes circonstances, tandis que 20% ne
l’approuveraient que dans des cas très particuliers.
– Une petite majorité considère que l’utilisation d’embryons humains est éthiquement
acceptable -
– Soutien en faveur d’une recherche susceptible de déboucher sur de nouveaux
traitements –
– La science devrait prévaloir sur l’éthique –
45% des répondants s’accordent à dire qu’en cas de divergence entre les
points de vue éthique et scientifique sur la médecine régénérative, c’est le point de vue
scientifique qui devrait prévaloir
– Le mélange des gènes animaux et humains est inacceptable –
– Les Européens sont très peu nombreux à soutenir la médecine régénérative si elle ne
profite qu’aux riches –
– Plus de la moitié des Européens considère l’embryon comme un être vivant dès sa
conception –
– L’opinion est divisée sur la question de savoir si la recherche sur la médecine
régénérative devrait être encouragée, même si elle ne bénéficie qu’à quelques
personnes –
– La majorité pense que la recherche en médecine régénérative devrait être arrêtée si
elle implique un risque pour les générations futures –
acceptable -
– Soutien en faveur d’une recherche susceptible de déboucher sur de nouveaux
traitements –
– La science devrait prévaloir sur l’éthique –
45% des répondants s’accordent à dire qu’en cas de divergence entre les
points de vue éthique et scientifique sur la médecine régénérative, c’est le point de vue
scientifique qui devrait prévaloir
– Le mélange des gènes animaux et humains est inacceptable –
– Les Européens sont très peu nombreux à soutenir la médecine régénérative si elle ne
profite qu’aux riches –
– Plus de la moitié des Européens considère l’embryon comme un être vivant dès sa
conception –
– L’opinion est divisée sur la question de savoir si la recherche sur la médecine
régénérative devrait être encouragée, même si elle ne bénéficie qu’à quelques
personnes –
– La majorité pense que la recherche en médecine régénérative devrait être arrêtée si
elle implique un risque pour les générations futures –
2.6 Approbation de la recherche sur les cellules souches, de la recherche sur
les animaux transgéniques et la thérapie génique
Les cellules souches sont présentes dans la plupart, si non dans tous, les organismes
multicellulaires. Il existe deux types principaux de cellules souches : les cellules
souches embryonnaires, qui peuvent potentiellement se développer pour devenir
n’importe quel type de tissus spécialisés et les cellules souches adultes, qui sont des
cellules d'un type déterminé permettant de réparer l'organisme et de remplacer les
cellules spécialisées présentes dans les organes à régénérer. Dans ce chapitre, nous
analyserons le niveau d'approbation de la recherche impliquant ces deux types de
cellules souches.
Nous examinerons également le degré d'approbation de la recherche sur les animaux
transgéniques qui a recours, entre autres, aux techniques impliquant des cellules
souches embryonnaires dans le but de générer des organes et des tissus à partir
d’organisme animal, au profit de la santé humaine. Enfin, nous nous pencherons sur
l'approbation du public concernant la thérapie génique humaine dans la mesure où
l'intervention directe sur le génome humain est susceptible de guérir des maladies
génétiques ou de renforcer l'immunité.
– La recherche sur les cellules souches embryonnaires est acceptée par la majorité des
Européens -
– Approbation plus importante de la recherche sur les cellules souches adultes –
Les Européens sont plus favorables à la recherche sur les cellules souches adultes qu'à
la recherche sur les embryons. De façon générale, ils sont près de sept répondants sur
dix à approuver la recherche sur les cellules souches adultes.
...
Européens -
– Approbation plus importante de la recherche sur les cellules souches adultes –
Les Européens sont plus favorables à la recherche sur les cellules souches adultes qu'à
la recherche sur les embryons. De façon générale, ils sont près de sept répondants sur
dix à approuver la recherche sur les cellules souches adultes.
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