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    Création de nouvelles cellules souches : mi-iPS

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    Création de nouvelles cellules souches : mi-iPS Empty Création de nouvelles cellules souches : mi-iPS

    Message  Admin Lun 6 Juin - 22:16

    Le professeur Masaka MORI et son équipe de chercheurs de l'université d'Osaka ont très récemment développé une nouvelle technique permettant l'obtention de cellules souches mi-iPS ayant les mêmes caractéristiques que les cellules iPS. Cette méthode, facile à mettre en oeuvre, est sans aucun risque pour l'ADN de la cellule transformée. Son optimisation constitue déjà une des priorités des chercheurs japonais étudiant les cellules iPS. Les cellules iPS ou induced Pluripotent Stem Cells sont induites par la reprogrammation de cellules somatiques adultes. Tout comme les cellules souches embryonnaires, elles sont capables de se multiplier indéfiniment et de se différencier en cellules de n'importe quel organe.

    En 2006, les premières cellules iPS avaient été obtenues par l'insertion virale de quatre gènes clés (oct 3/4, Sox 2, c-Myc et Klf4) directement dans l'ADN de cellules somatiques entraînant leur reprogrammation. Cette recombinaison génétique est encore utilisée aujourd'hui malgré ses inconvénients. En effet, le rétrovirus à l'origine de cette insertion peut, dans certains cas, infecter beaucoup plus gravement les cellules en leur transmettant son propre matériel génétique ou en altérant leur ADN. En outre, le gène c-Myc ayant un caractère oncogène, la reprogrammation des cellules somatiques adultes déclenche parfois un mécanisme de cancérisation. De nombreux travaux de recherche ont alors permis de limiter ce risque en développant de nouveaux procédés exploitant notamment des plasmides mais l'utilisation de rétrovirus reste, encore aujourd'hui, majoritaire.

    Publiés dans le journal scientifique américain Cell Stem Cell daté du 26 mai 2011, les travaux du professeur MORI font état d'une nouvelle méthode de transformation cellulaire sans rétrovirus. Les premières expériences ont consisté à identifier soixante micro-ARN impliqués dans la régulation de l'expression de gènes définissant les différentes voies possibles de différenciation des cellules souches. Parmi ces microARN ou miARN, 3 familles nommées mir-200c plus, mir-302 s et mir-369 s se sont révélées déterminantes dans l'induction de cellules iPS.

    Verser une simple solution contenant ces 3 familles sur des cellules somatiques de souris a suffit à obtenir des cellules nommées mi-iPS, quasi identiques aux cellules iPS. A noter que le même résultat a été observé avec des cellules somatiques humaines. Grâce à une étude comparative, cette nouvelle technique s'est révélée être beaucoup plus simple et stable que la recombinaison génétique par les rétrovirus pouvant altérer l'ADN de la cellule hôte.

    Afin d'exploiter cette découverte dans le cadre d'essais cliniques, le professeur MORI travaille actuellement à l'amélioration du pourcentage d'induction des cellules, encore relativement faible à ce stade.


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